« Le degré de maturité des maîtres d’ouvrage est à peu près inexistant »

« Aujourd’hui, le Bim n’est plus un fantasme : de très nombreux projets, de toutes tailles, y ont recours. Mais, juridiquement parlant, il n’y a encore aucune assise légale. » C’est sur ce décalage que Cyrille Charbonneau, avocat associé au cabinet Aedes Juris, a disserté à l’occasion des 11èmes rencontres de l’assurance construction, qui se sont déroulées en novembre 2018 à l’institut océanographique de Paris. « Le Bim, c’est pour le moment un sujet de l’imprévision. C’est chic, on le fait parce qu’il faut le faire, mais on le fait sans rien écrire : et pour l’assureur, ce n’est pas rassurant ! Si on n’écrit rien, on le regrettera tous. Du Bim non contractualisé, c’est la meilleure façon de déboucher sur une grave difficulté. »

 

Le garant de l’unicité de la maquette, le Bim manager

 

Pour l’avocat, la nouveauté apportée par ce dispositif est la « réalisation d’un bâtiment virtuel avant son édification réelle ». « C’est l’agglomération des contributions des…

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